Messe de requiem pour fr fabien/Extraits du mot d’adieu du Frère Visiteur Aux Funérailles du Frère FABIEN

Extraits du mot d’adieu du Frère Visiteur

Aux Funérailles du Frère FABIEN

Le 1/6/2011

 

C’est le Frère Fabien qui nous réunit aujourd’hui, amis, membres de sa famille et Frères pour un dernier adieu.

 

Voilà juste 67 ans aujourd’hui que naissait à Wasquehal, Georges (Fabien) avec son frère jumeau, Michel ….le premier juin 1944.

De l’école de Tourcoing, il partira …à 13 ans pour éprouver la solidité d’une vocation naissante. Quelques années plus tard, il fera deux années de noviciat à Bordighera, puis, poursuivra ses études …, à Annappes, en 1962, avant de partir au Liban dans le cadre de la coopération. Viendront ensuite quelques années de recherche avant une orientation définitive en 1980 et le début d’une longue période en Egypte : une trentaine d’années si l’on ne décompte pas l’année de recyclage en France et à Rome, et un retour au Liban de 2000 à 2004.

Toute la vie du Frère Fabien a été orientée vers le service des enfants et des jeunes. ..Il fut toujours un bon pédagogue et un excellent professeur. Il savait motiver et stimuler ses élèves, les accompagnant avec exigence et bonté pour les faire tous réussir.

Amoureux de l’ordre, il était méticuleux et très bien organisé. Professeurs et élèves appréciaient cette préoccupation car ainsi chacun savait ce qu’il avait à faire…. C’était cela sa raison de vivre et sa passion : s’occuper des élèves….

 

Frère Fabien était très fier de son appartenance à l’Institut des Frères. Il tenait beaucoup à ce qu’il soit appelé « Cher Frère » et à signifier par l’habit qu’il portait en toutes circonstances sa consécration à Dieu…

Lorsqu’en 2008, la maladie l’a surpris, il a su faire face à son mal avec courage et foi, dans une attitude d’abandon à Dieu. Ce qui l’inquiétait le plus était de savoir comment poursuivre sa mission auprès des jeunes …Quand il a été informé par ses médecins que sa maladie n’était plus contrôlée, il a sans doute eu un choc, mais, en homme de foi, il ne s’est pas effondré face à la perspective de la mort. « S’il faut partir, on partira », m’a-t-il dit une fois.

J’ai eu la joie de le voir une dernière fois, il y a un mois, le 30 avril dernier, en compagnie de Mlle Asmahane Alam, directrice du Collège de Baskinta au Liban avec laquelle il a collaboré durant quelques années. Aujourd’hui, jour de son anniversaire de naissance, nous l’accompagnons à sa dernière demeure.

Qu’il intercède désormais pour sa famille, pour les Frères, pour le District du Proche-Orient, pour ceux en France qui l’ont accompagné durant sa maladie, ainsi que pour tous ceux qu’il aimait en Egypte et au Liban et qui nous sont unis en ce moment par la pensée et la prière.

Que Dieu l’accueille dans son repos après tant d’années de service vécues dans la fidélité.

 

Frère Georges Absi

1/6/2011