Le Frère supérieur : Paul Rouelle

EDITORIAL.

 

Les CIMES 2005 – 2006 – 2007 et maintenant 2008.

Les Palmarès des dernières années ont marqué le centenaire de l’école fondée par Monseigneur Pierre Hobeika.

Après une revue de ce que fut le passé, envisageons quel pourrait être l‘avenir de l’École Saint-Pierre. Ne tombons pas dans le pessimisme, ni dans l’euphorie, restons lucides…

Qui peut dire ce que sera le Collège Saint Pierre dans les années qui viennent ?

Notre village voit sa jeunesse émigrer vers la capitale ou à l’étranger.

La situation économique se détériore et les récoltes sont parfois réduites à néant par les intempéries.

Sur le plan national, il y a eu vacance du Pouvoir, manque de directives claires, d’où instauration d’un climat pessimiste quant à l’avenir…

Tout cela se répercute sur le Collège. Les familles ont des difficultés pour régler la scolarité des enfants malgré les réductions consenties…

Ceux qui sont loin du centre et dans les villages environnants doivent également assurer le coût du transport ou alors retirer les enfants pour les inscrire dans les écoles de l’Etat.

Pourtant les parents tiennent à l’École Saint Pierre qui est pour eux une garantie de bonne éducation et de succès aux examens.

Alors ? ? ?  Oui, alors comment résoudre de dilemme ?

 

Il faut frapper à la porte des amis d’ici et d’ailleurs. Cela se fait déjà : nos anciens et les anciens des Frères de tout le Liban et même du Moyen Orient soutiennent le Collège Saint Pierre. L’an dernier l’Amicale des Anciens de Saint Pierre  a financé 30% de la scolarité des nouveaux élèves de S1 et cette année elle recommence pour les classes de S1 et S2 …

 

Voyez si, parmi ceux que vous connaissez et qui sont partis au Canada, en Australie, en Amérique du Nord ou du Sud, en Europe ou dans le Golf, certains pouvaient se regrouper en ONG pour accorder des bourses d’études ou de transport aux jeunes …

C’est très bien de revenir au pays pour dresser une croix sur une hauteur ou bâtir une église ou une chapelle… Mais je pense que les lieux de culte ne manquent pas et qu’il serait bon maintenant d’appuyer les écoles, les dispensaires et les orphelinats.

Le Frère supérieur : Paul Rouelle